La transmission de l’hépatite C
Novembre 2023
Dans le monde, on estime à 58 millions d'individus le nombre des porteurs chroniques du virus de l'hépatite C et à 1,5 million environ celui des nouvelles infections survenant chaque année. Transmissible par contact avec du sang infecté, le virus de l’hépatite C est dangereux et nécessite un dépistage précoce.

L’hépatite C, c’est quoi ?
L’hépatite C est une affection virale du foie provoquée par le virus de l’hépatite C (VHC). Elle peut se présenter sous deux formes : aiguë ou chronique, et peut avoir des conséquences sérieuses sur la santé.
Le virus se propage principalement par le contact direct avec du sang contaminé et est classé parmi les infections sexuellement transmissibles. En effet, il peut également être transmis lors de rapports sexuels non protégés, et une transmission de la mère à l’enfant pendant la grossesse ou l’accouchement est également possible.
Une infection chronique non traitée peut entraîner des complications telles que la cirrhose et/ou le cancer du foie. Il est fondamental de comprendre les modes de transmission afin de prévenir la propagation de cette maladie.
Transmission de l’hépatite C
Modes de transmission courants
L’hépatite C est principalement transmise par le contact direct avec du sang contaminé, que ce soit lors du partage d’aiguilles ou de seringues pour la consommation de drogues, ou en raison de pratiques médicales non sécurisées, telles que des transfusions de produits sanguins qui n’ont pas été préalablement testés.
Les pratiques sexuelles non protégées, en particulier lorsque des blessures ou des lésions sont présentes, peuvent également conduire à la transmission du virus.
On ne risque rien à partager de la nourriture, de l’eau ou à embrasser une personne porteuse du virus.
Facteurs de risque
Certaines personnes présentent un risque plus élevé d’être exposées au virus de l’hépatite C.
Les antécédents d’injection de drogues intraveineuses constituent un facteur majeur. Les tatouages ou piercings réalisés dans des conditions non stériles peuvent également créer un risque d’infection.
N’oublie pas que l’hépatite C peut coexister avec d’autres infections sexuellement transmissibles, comme le VIH, le papillomavirus, les chlamydioses ou après avoir été exposé à l’hépatite B. Donc, il est conseillé de faire un dépistage complet des IST lorsque tu te fais tester pour l’hépatite C.
Transmission rare mais possible
Bien que moins courante, il existe des cas où l’hépatite C peut être transmise par le biais d’objets contaminés tels que rasoirs, brosses à dents ou instruments médicaux non stérilisés. Cependant, ces situations restent rares et ne représentent pas les modes habituels de transmission.
Il est important de noter que l’hépatite C n’est pas transmise par contact occasionnel tel que les éternuements, les étreintes, les poignées de main ou le partage de nourriture et de boissons.
Comprendre ces modes de transmission te permet d’adopter des mesures préventives appropriées pour réduire le risque d’infection.
Prévention et dépistage
Prévention
La meilleure façon de prévenir l’hépatite C est d’adopter des mesures préventives adéquates.
Utiliser systématiquement des préservatifs lors des rapports sexuels contribue à réduire le risque de transmission sexuelle du virus.
Éviter le partage d’aiguilles et de seringues lors de la consommation de drogues est essentiel pour prévenir la transmission par voie sanguine.
Il est également important de prendre des précautions lorsque tu envisages un tatouage ou un piercing. Assure-toi que les instruments utilisés sont stériles et que les procédures respectent les normes d’hygiène appropriées.
A retenir : LMDE te rembourse jusqu’à 40€/an l’achat de préservatifs masculins ou féminins
Dépistage
Le dépistage régulier de l’hépatite C est essentiel, en particulier pour les personnes à risque élevé d’infection.
Les tests sanguins spécifiques peuvent détecter la présence du virus dans l’organisme. Avec un dépistage précoce et une prise en charge rapide, le risque de complications à long terme est nettement amoindri.
Si tu as été exposé à un risque d’infection par le virus de l’hépatite C, il est recommandé de consulter un professionnel de santé pour effectuer un dépistage approprié. Informe ton médecin des comportements à risque auxquels tu as pu être exposé afin qu’il puisse te conseiller sur les mesures à prendre.
Traitement de l’hépatite C
Le traitement de l’hépatite C a connu d’importantes avancées ces dernières années. L’introduction des antiviraux à action directe (AAD) a révolutionné la prise en charge de cette maladie. Ces médicaments ciblent spécifiquement le virus de l’hépatite C, permettant ainsi une élimination plus efficace du virus et une guérison maintenant possible.
Les personnes atteintes d’hépatite C doivent faire l’objet impérativement d’un suivi médical régulier et respecter le protocole thérapeutique qui leur a été recommandé par leur médecin. Le traitement peut varier en fonction du génotype du virus et de l’état général du patient. La durée du traitement peut également varier, mais la plupart des traitements actuels sont plus courts que ceux utilisés auparavant.
Garde en tête qu’en suivant attentivement les indications médicales, il est possible d’obtenir une guérison complète et durable de l’hépatite C.
Conséquences psychologiques et sociales
L’impact émotionnel de la maladie peut varier d’une personne à l’autre, mais il est courant de ressentir des sentiments tels que la confusion, l’anxiété ou la détresse suite à un diagnostic positif.
L’infection peut également entraîner des changements dans les relations interpersonnelles et sexuelles. Certains individus peuvent ressentir de la honte ou de la culpabilité liées à leur infection, ce qui peut affecter leur confiance en eux-mêmes et leur estime de soi.
La stigmatisation associée aux infections sexuellement transmissibles peut aussi conduire au rejet social ou à une crainte du jugement des autres. Cela peut engendrer une certaine réticence à divulguer son statut IST à ses partenaires sexuels actuels ou futurs.
Mais rappelle-toi, être infecté par une IST ne doit pas être source de honte. Les infections sexuellement transmissibles sont courantes et peuvent toucher n’importe qui, quel que soit son âge, sa classe sociale ou son orientation sexuelle.
Quelle prise en charge ?
Si toi ou l’un de tes proches semble souffrir d’une hépatite C, la première étape consiste à prendre rendez-vous chez ton médecin généraliste. Il pourra ensuite t’orienter vers les prochaines démarches à suivre, les dépistages à pratiquer et une éventuelle prise en charge psychologique.
La mutuelle santé étudiante te permettra de bénéficier de remboursements importants sur tes charges médicales, d’autant plus que la première séance chez le PSY est, elle, entièrement prise en charge par LMDE. Par la suite, tu bénéficieras d’un remboursement de 40€ jusqu’à 10 séances.
Surtout, pas de panique. Le diagnostic d’une maladie, à l’instar de l’hépatite C, constitue déjà une grande avancée vers la guérison. Cependant, il est primordial de faire preuve de patience et de prévenir la propagation de l’infection pour protéger ta santé et celle de tes partenaires.
Et LMDE te donne aussi un forfait de 100€/an pour les vaccins et les dépistages non remboursés par la Sécurité sociale.
N’hésite pas à explorer ces ressources pour en savoir plus :
Plateforme d’écoute « Sida Info Service » : 08.00.84.08.00 (prix d’un appel local). Il dispose également d’un annuaire complet des centres de dépistage sur le territoire et pourront t’indiquer le plus proche de chez toi.
Le guide pour la prise en charge des maladies sexuellement transmissibles rédigé par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
Le site internet https://www.santepubliquefrance.fr pour toutes informations complémentaires.
Les tendances
Choix guidé et adhésion express
Dans la même thématique
Bien protégé, l’esprit tranquille
Assurance Responsabilité civile
Incontournable,
à partir de 17 € / an